Publié le 11 Octobre 2022
Notre assemblée de Dimanche 9 Octobre a rassemblé plusieurs familles. Plus de 130 personnes heureuses de louer le Seigneur pour ses bienfaits par ce chant d’entrée :
« Chantez, priez, célébrez le Seigneur, peuples du monde, Chantez, priez, célébrez son nom, Dieu nous accueille dans sa maison. » Avec la reprise dans les couplets : « Eternel est son amour ! »
Oui la messe était sous le signe de l’amour universel de Jésus qui accueille les migrants et tous les priants.
Nous avons accueilli avec joie Tazo, Nétia et leur fille, Esther et sa fille, hébergés de N.D. de Lourdes.
Ils connaissent la souffrance d’avoir dû quitter leur pays et de ne pas encore pouvoir être intégrés en France. Pourtant ils travaillent, rendent des services, apportent des éléments de leur culture, prient.
Leurs enfants vont à l’école à Sotteville. Hébergés mais en attente d’un logement.
Ils étaient ravis d’être reçu comme des frères et sœurs ; Mary vient au caté. Avec les enfants et leurs familles, ils formaient un beau cortège vers l’autel, présentant à Dieu leur pays, leur présence, avec le pain et le vin…
Jésus se fait nourriture pour tous, particulièrement pour ceux qui ont faim d’amour et de dignité.
L’Evangile montre comment Dieu donne force à ceux qui ont perdu leur statut à cause de la maladie, de la prison, de l’exclusion (le Syrien malade, Paul en prison à cause de sa mission près des nations, ce samaritain déclassé pour les juifs).
La bonne nouvelle c’est que ce samaritain a été entendu par Jésus, qui non seulement est guéri de sa lèpre mais qui est sauvé car devenu libre d’exprimer sa foi avec gratitude.
Le livre de la Parole était porté par Eléonore que nous accueillons depuis un an, avec sa mère, son parrain et sa marraine ; un signe pour tous ceux qui espèrent.
La parole de Dieu attire notre attention sur la foi des étrangers, des prisonniers, des souffrants. Elle nous interroge sur la qualité de notre foi qui doit avoir des initiatives pour protéger, soutenir, aider, promouvoir les personnes en précarité. L’emploi du mot « étranger » devient inapproprié quand nous approchons avec eux du Christ.
Nous avons aussi accueilli Antony, un jeune de l’aumônerie qui a décidé de devenir chrétien. Je lui ai dit que plusieurs dont Rose qui était là, pourraient raconter comment ils sont devenus chrétien en rencontrant des chrétiens. Nous avons eu le bonheur de poser la croix de Jésus sur le front du petit Joseph qui sera baptisé à Eu, accompagné de son frère Georges et leurs parents.
Tous autour de l’autel pour chanter « Notre Père qui es aux cieux… » et recevoir la paix du Christ. En fin de célébration, les enfants de chaque année de Caté ont reçu chacun, un beau livre pour les encourager sur leur route, à devenir disciples de Jésus et missionnaires dans l’Eglise.
Je termine par ces mots que j’ai reçus : « merci pour votre homélie de Dimanche qui a touché mon cœur, union de prière », « merci, merci, merci… » Ces expressions rejoignent le joie du samaritain revenu sur ses pas pour rendre gloire à Dieu. Oui les migrants, les souffrants, les petits invitent à changer notre regard et nos pratiques de la foi.
« Laisserons-nous à notre table, un peu d’espace à l’étranger ? Trouvera-t-il quand il viendra, un peu de pain et d’amitié ? »
Fraternellement.
Père Joseph
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