Ce 1^er Mai, nous étions 42 participants à la sortie d’Alençon, ville natale de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus.

Heureux d’accompagner plusieurs catéchumènes et confirmands, les accompagnateurs du catéchuménat, les serviteurs de la paroisse, plusieurs accompagnateurs du service inhumation, des catéchistes, quelques personnes du MCR et de l’accueil paroissial, nous avons vécu des heures inoubliables de vie commune dans l’écoute, la prière, le partage, la marche. Un petit pèlerinage sur les pas de la famille Martin.

Le diacre de l’équipe d’accueil nous a introduit à la journée de façon très simple. En nous resituant la famille Martin dans le contexte de la petite bourgeoisie du 19è siècle. L’itinéraire spirituel de Louis et Zélie Martin ne fut pas rectiligne. Chrétiens désirant vivre la vie religieuse, ils ont dû apprendre à réorienter leur vie et répondre autrement à la volonté de Dieu : en découvrant le mariage et la vocation de parents, avec 9 enfants !
La sainteté d’un couple dans une vie presque ordinaire avec une série d’épreuves successives. Des soucis d’éducation pour Léonie, de mortalité de quatre enfants en bas âge, de maintien d’une entreprise de dentellerie, et de problème de santé pour Zélie qui mourra d’un cancer sans avoir pu achever sa mission de Maman près de Thérèse.
Cependant une règle conduit la famille : « Dieu, premier servi ». Zélie avait l’ambition que ses enfants deviennent des saints. La maison familiale rue Blaise nous a mis dans l’ambiance d’une famille tout de même pas ordinaire.
La messe festive à la Basilique nous a fait vivre la dimension dominicale avec des pèlerins d’autres lieux, notamment des jeunes professionnels. Lieu de découverte des fonts baptismaux où Thérèse devint enfant de Dieu. Méditation aussi dans la chapelle où ses parents se sont mariés.

Nous avons emprunté l’itinéraire sur lequel les Martin eux-mêmes ont marché ; également le pont qui enjambe la Sarthe, où Louis et Zélie se sont rencontrés pour la première fois.

La fin de la journée à la maison de Sémallé, nous a plongés dans une demeure très simple et chaleureuse à la fois. Sainte Thérèse y vécu dès le troisième mois de sa vie, sauvée par sa nourrice, Rose. La famille Martin qui rencontra de façon providentielle ce couple de paysans, gardera avec eux des liens d’amitié durable.  

Ce passage par Alençon nous a renvoyés chacun, à notre propre itinéraire de vie, dans nos familles avec ses joies et ses épreuves, et dans notre paroisse. Et aussi à notre vocation de baptisés dans ce monde et la société d’aujourd’hui, et à la manière de faire des choix de vie selon la volonté de Dieu.

Père Joseph

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