Publié le 26 Avril 2020
Chers paroissiens,
Bon Dimanche à chacun de vous. C’est le Jour du Seigneur. C’est le temps pascal qui continue. Prenez le temps de lire et de méditer l’Evangile de Luc 24 à propos des disciples d’Emmaüs. Il nous inspire une ligne de conduite pour nous laisser rejoindre par le Seigneur qui est plein de miséricorde à l’endroit des interrogations de notre temps.
J’espère que le confinement ne nous paralyse pas trop. Et que les diverses initiatives et appels sont reçus avec joie et espérance.
Ne nous laissons pas prendre sur des chemins de la déception, de la rancœur ou même parfois du sentiment d’être oublié.
Je célèbrerai l’Eucharistie en fin de matinée chez moi et je vous prendrai dans ma prière comme vous pouvez aussi prier pour moi et tous les prêtres.
Sans doute n’est-il pas déplacé de faire sonner les cloches de nos églises comme une présence qui n’oublie personne, à l’heure de 10h 30.
Notre évêque a salué nos frères et sœurs musulmans depuis vendredi dernier, premier jour du Ramadam. C’est normal dans notre conception chrétienne de cultiver des relations fraternelles avec les croyants des autres religions. Je remercie les membres du collectif migrants qui gardent le souci de la famille que nous avons accueillie.
Je trouve intéressant les propos d’André Comte-Sponville qui essaie de discerner la joie de vivre malgré ce qui arrive avec le Covid-19. Le monde ne doit pas rester dans le confinement des idées et des pratiques actuelles sur la peur de la mort. Il veut redonner aux hommes politiques toute la valeur de leur rôle irremplaçable dans les prises de décision à venir.
Mais comme dans toute réflexion philosophique il s’agit d’y entrer avec prudence et sagesse.
Il faut respecter ce qui est mis en place, éviter la polémique et comprendre ce qui sera proposé à partir du 11 Mai. Mais n’imaginons pas retrouver nos assemblées dominicales de sitôt.
Merci à tous ceux qui s’unissent à la prière continue du vendredi.
Prions :
Garde à ton peuple sa joie, Seigneur, toi qui refais ses forces et sa jeunesse ; tu nous as rendu la dignité de fils de Dieu, affermis-nous dans l’espérance de la résurrection.
Par Jésus Christ.
Et que Dieu vous bénisse le Père, + et le Fils et le Saint Esprit. AMEN
Dans l’attente de nos échanges.
Fraternellement.
Père Joseph JOURJON
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